20/01/2009 Noyon - Nesle- Le Petit Baltard
Le 20 janvier, nous effectuons un périple à Noyon pour une visite de cette ville d'origone Gallo-Romaine, dotée d'une cathédrale, puisque évéché.
En effet, dans la liturgie catholique, la cathèdre est le siège de célébration de l'évêque dans sa cathédrale, signe de son autorité épiscopale.
C'est sa chaise, quoi !
Le Pays Noyonnais se situe au carrefour des trois départements qui composent la région Picardie : l’Aisne, l’Oise et la Somme. Il est traversé par les principaux réseaux routiers (A1 et A 26) et fluviaux (Canal Seine Nord), Ville de 15 000 habitants, à 1h00 au nord de Paris, Noyon vous invite à l'évasion et au dépaysement tout au long de votre séjour. Ville des sacres de Charlemagne et d'Hugues Capet, cité natale de Jean Calvin, véritable carrefour de l'Oise , Noyon a forgé son identité dans l'Histoire. ![]()
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La cathédrale de Noyon
Cathédrale des sacres de Charlemagne (768) et Hugues Capet (987), la cathédrale Notre-Dame de Noyon est le point de départ de l'architecture gothique : elle est en effet la première cathédrale gothique du Nord de la France.
Noyon s'est élevée sur le castrum d'une ville romaine de garnison vers la fin du IIIe siècle. Les premiers évêques s’y sont établis intra muros lorsqu’au VIe siècle, le siège du diocèse a été transféré de Saint-Quentin, vraisemblablement à l'initiative de saint Médard. La ville et son évêque étaient très liés à la royauté franque. En 768, Charlemagne fut couronné roi de Neustrie et Hugues Capet y fut sacré roi le 3 juillet 987.
Plusieurs cathédrales ont dû être bâties successivement au cours du Haut Moyen Age. La cathédrale romane qui a précédé la cathédrale actuelle a été ravagée par un incendie en 1131. L'évêque, qui était le seigneur de la ville, donna l'autorisation d'étendre la construction à l'extérieur de l'enceinte antique pour l'agrandir. On ignore cependant la date précise de sa reconstruction. Simon Ier, le frère du comte Raoul de Vermandois et cousin du roi en est alors l'évêque. Suspendu en 1142, celui-ci plaide à Rome le maintien de l'union de Tournai à l'évêché de Noyon en vain. Il se croise en 1146 mais meurt en Syrie en 1148. Ce sont sans doute les chanoines du chapitre cathédral qui gèrent alors le chantier et qui en financent la plus grande part, mais les troubles des années 1142-1148 ont dû affecter les premiers travaux…
Classée Monument Historique dès 1840, Notre-Dame de Noyon fait l'objet de plusieurs campagnes de restauration au XIXe siècle. En dépit des dommages subis en 1918, des remaniements et des réfections, la cathédrale préserve l'essentiel de son architecture des XII et XIIIe siècles, ainsi qu'un remarquable mobilier.
Comme nous l'avons auparavant exposé, la cathédrale a été modifiée au cours des siècles: la construction des chapelles a ainsi contribué à empâter la partie basse de l'édifice. Ainsi, aujourd'hui seules les parties hautes de la nef ont toujours leur aspect primitif. L'architecture du chevet de la cathédrale est révélatrice de son antériorité d'un siècle par rapport à la façade occidentale malgré les différents dégâts et restaurations subies. La nef, de dimensions relativement modestes (10,50 mètres de large alors que la cathédrale mesure 103 mètres de long; 22,70 mètres de hauteur sous voûtes et que les transepts sont longs de 48 mètres), est élégante par son ampleur et sa légèreté, elle est composée de cinq travées doubles. Par ailleurs, la nef comporte de très nombreuses chapelles (six au côté nord) d'une travée chacune; les plus célèbres sont celles du Saint Sépulcre édifiée au XIIIème siècle et celle de Notre Dame du Bon Secours à la décoration luxuriante.
Mais la notoriété de la cathédrale provient, outre sa façade, de la disposition de son transept: les deux croisillons terminés en hémicycle connaissent peu d'exemples comparables. De surcroît, il ne comporte aucun bas côté ce qui ne manque pas de surprendre le visiteur... Le chœur se distingue également du reste de l'édifice par sa moindre élévation ce qui rappelle qu'il fût édifié le premier. C'est dans le chœur que se trouve une grande partie du formidable mobilier de la cathédrale orienté en grande partie vers la ferronnerie. Ceci apparaît logique: Noyon, cité de Saint Éloi (évêque de 641 à 660), patron des orfèvres et des travailleurs de métaux, devait mettre la ferronnerie à l'honneur. Citons notamment un chariot à braises du XIVème siècle, les grilles du porche du XVIIème siècle ainsi que de nombreux éléments du XVIIIème siècle tels la clôture du chœur. Les cloches de Noyon ont par ailleurs une excellente réputation qui a jadis donné à Noyon le surnom de "La Bien Sonnée" grâce à ses 56 cloches.
Notre Dame de Noyon dispose de très nombreuses dépendances dont la plupart subsistent: les bâtiments épiscopaux au Nord et les bâtiments canoniaux au Sud. Les bâtiments épiscopaux comprenaient une chapelle aujourd'hui en ruine et le palais épiscopal dont il reste un beau pavillon Renaissance de brique et de pierre (c'est notamment dans ce bâtiment que fût signé le Traité de Noyon de 1516). Les bâtiments canoniaux sont plus vastes que les bâtiments épiscopaux. Ils donnent l'idée de ce que pouvait être une cité de chanoines qui, bien que sécularisée à l'époque de la construction de la cathédrale, conservait le caractère d'une organisation quasi-monastique. La salle capitulaire de cinq travées prolonge la façade ouest de la cathédrale, longue de 24 mètres elle a été reconstruite après 1293 puis restaurée au XIXème siècle. Sous cette salle se trouve un cellier de même dimension, par ailleurs la charpente est celle d'origine. Le cloître s'appuie sur la salle capitulaire mais il est très endommagé: il ne subsiste que la galerie ouest, le reste du cloître étant démonté en 1811. Il reste cependant des dalles funéraires sur le mur.
L'officialité est le souvenir du tribunal ecclésiastique, c'est un témoignage remarquable dû à la restauration du siècle dernier. La dépendance la plus admirable reste la bibliothèque du chapitre, c'est un édifice du XVIème siècle particulièrement élégant. Unique exemple de son époque qui nous est parvenu, elle est rectangulaire à pans de bois & portée par une rangée de piliers.
Un ensemble d'hôtels particuliers du 17ème siècle, construits par la chanoines et donnant sur le parvis de la cathédrale, souligne les limites de l'édifice.
L'hotel Saint Eloi
Le palais de l'eveque
La Cathedrale.
Visite guidée.
La petite église Sainte Marie-Madeleine
Refectoire des Chanoines.
Cathedrale vue par l'intérieur du réfectoire.
Bibliotheque du Chapitre.
Le chevet (choeur) de la cathédrale Notre-Dame.
Restes de la chapelle de l'Eveque.
Restes d'une muraille Gallo-romaine.
La nef centrale.
Ensuite nous nous rendons à Nesle
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Nesle, un peu d'histoire
Collegiale Notre Dame du XI° siècle.
La Collégiale, au long des siècles, subit d’importants dommages dus aux différentes guerres. Sa plus grande blessure date du 14 juin 1472, jour où les hommes de Charles le Téméraire incendia la ville et sa collégiale. Affaiblie par ce sinistre, il ne fut pas possible de reconstruire son clocher à son emplacement primitif, à la croisée de la nef et du transept. On décida alors de reconstruire un nouveau clocher accolé au chœur et au transept.
Longtemps classée au patrimoine de « Bâtiments Historiques » elle fut déclassée suite à d’importants travaux ayant pour but de rehausser son chœur. Seule la crypte resta classée jusqu’à sa destruction.
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La seconde blessure irrémédiable survint en 1918 juste après le départ des allemands. Ne pouvant emmener avec eux les explosifs entreposés dans la crypte, ils décidèrent de les détruire en plaçant une bombe à retardement. Les alliés étaient déjà entrés dans la ville quand l’édifice explosa, détruisant par la même occasion le château des Marquis de Nesle.
Collegiale Notre Dame du XX° siècle. (Eglise de Nesle reconstruction)
Le Syndicat de reconstruction des églises de la Somme procéda à la construction de l’actuelle Collégiale, pour un coût de plus de 3 millions de francs de l’époque.
Elle fut inaugurée en septembre 1930. Le nouvel édifice subit encore d’importants dégâts lors de la seconde Guerre Mondiale. Ses voûtes furent crevées et il fallut attendre les années 50 pour qu’elle soit de nouveau ouverte aux fidèles.
La crypte possède encore, contre ses murs, des pierres tombales provenant de l’ancienne Collégiale.
Direction le cabaret "Le P'tit Baltar", toujours à Nesle
13h30 : La troupe du Prince Igor
14h17 : Dalida
14h25 : Céline Dion
14h30 : Barbara
14h35 : Amanda Lear
14h45 : Brigitte Bardot
14h50 : Joli costume.
14h55 : Michelle Torr
17h05 : Elie Kakou
17h34 : Michel Polnareff.
17h42 : Le final
17h47 : Et voilà, c'est fini !