![]()
Le 26 janvier 2010, Journée de détente dans le Perche d'Eure & Loir
Venez découvrir le Perche, cette vieille province apparue au XIIe siècle qui dévoile un patrimoine culturel riche d'histoire et de tradition.
La Loupe
Aujourd'hui 26 janvier, nous partons à la découverte de l'Eure & Loir.
Nous irons tout d'abord faire une promenade guidée en car dans la région de La Loupe.
Puis nous déjeunerons dans la pitoresque Auberge Ferme fortifiée de GrandMaison d'un cochon et de ses légumes.
|
![]() Tout sur La Loupe. |
Différentes thèses s’opposent sur l’origine du nom La Loupe, apparu dès le Xe siècle. La plus paisible est celle de lupa (louve), car le bourg se trouvait en lisière de la grande forêt du Perche et les loups hantaient la région. D’autres noms de lieux sont évocateurs : Crisloup, la Louvetterie, le Gasloup… Un manoir féodal, détruit par les Anglais au XVe siècle, fut rebâti par René d’Angennes. Du château de 1665 construit sur des plans de Vauban et entouré de murs, il reste un grand corps de logis (avec fossés et balustrades) récemment restauré. Il appartient à la commune qui y organise des réunions associatives. La commune a adopté les armoiries de la famille d’Angennes, complétées du gros chêne et de la citation à l’ordre du corps d’armée. L’église Saint-Thibault a été reconstruite à la suite de l’incendie du 23 novembre 1929, son clocher bénéficie d’une restauration plus récente. La ville fut déclarée commune la plus sinistrée du département après avoir été cruellement bombardée par des escadrilles alliées le 17 juin 1944. Les amateurs de fleurs pourront admirer les massifs de la ville dont certaines espèces sont extrêmement rares. |
Saint-Jean-des-Murgers et six autres hameaux furent rattachés à la commune de Meaucé à la fin du XIXe siècle. L’église Saint-Léonard a recueilli la presque totalité des biens de Saint-Jean-des-Murgers ; on compte ainsi quatre retables et une statuaire considérable qui en font un petit musée de l’art religieux percheron. Des deux demeures seigneuriales que comptait la seigneurie de Meaucé, seule la Grand’Maison a subsisté. |
|
Le Marquis de Reverseaux de Rouvray, ambassadeur auprès de la reine d’Espagne a vendu Manouyeau en 1896 au propriétaire de la
Grand’Maison. Depuis lors, ces deux propriétés sont restées dans la même famille.
Le domaine de Manouyeau, sur la commune de Fontaine Simon, a subi de grandes transformations. Il existait en effet un château qui fut
détruit vers 1900. A cette époque fut construite l’actuelle maison de maître, qui est semblable à celle de la Grand’Maison.
Ceci répond à un souci d’égalité du propriétaire en faveur de ses descendants. Une grange porte encore la date 1748, et le pigeonnier placé
au centre de la ferme est daté de 1749.
|
![]() |
L’église Saint-Pierre et Saint-Paul, mentionnée au XIIe siècle, fut radicalement transformée au XIXe siècle. Elle abrite une plaque
commémorative du départ de Louis Houde pour le Canada au XVIIe siècle. Sur la route de Neuilly-sur-Eure subsiste la petite chapelle de la Renardière. Cette ancienne commanderie comprenait, à la fin du XIIe siècle, une maison seigneuriale, des terres et un hôpital. Au-dessus du bourg, une zone marécageuse est inscrite à l’inventaire des tourbières de France. La tourbière des Froux présente en effet un intérêt floristique et faunistique reconnu des spécialistes. |
![]() |
Dès le IXe siècle, Manou était un bourg fortifié, on trouve encore des fortifications au château de la Reine Blanche, en direction de la vallée Biquet. Ce château de garde faisait partie du domaine royal. Son rôle militaire est attesté par les archères et, si les fossés existent toujours, le pont-levis a disparu. Aux angles, quatre tours rondes avec rangs de pierre de grison sont coiffées de poivrières et couvertes de tuiles. La tour qui garde l’entrée est arasée au niveau des remparts. L’actuel château, que l’on aperçoit dans le parc, fut construit au XIXe siècle. Blanche de Castille, héritière des Rotrou, est venue à Manou vers 1229, lors du siège de Bellême, défendre le comté que Mauclerc, duc de Bretagne, voulait s’approprier. |
![]() |
Le bourg semble avoir été fondé vers 630 par l’ermite saint Laumer. En 1090, Hugues 1er de Châteauneuf érigea, un monastère de religieuses régi par la règle de saint Benoît. Grâce aux dons de ses fondateurs et des descendants des comtes du Perche, le prieuré de Belhomert a pu prospérer. Lorsque l’ordre de Fontevrault fut dissout en 1790, l’abbaye ferma. Deux ans plus tard, le couvent fut mis en vente comme bien national et acheté par un bourgeois de Paris qui devint le premier maire de Belhomert. L’église du monastère, baptisée Saint-Jean-l’Evangéliste, fut construite en 1132. Il semblerait qu’elle soit devenue l’église paroissiale. |
Saint-Maurice-de-Gasloup et Saint-Germain de l’Epinay (ou de Profondval) ne forment plus qu’une commune depuis 1803.
Leur nom Saint-Maurice-Saint-Germain est commun depuis 1835. L’Eure coule dans un paisible site boisé que domine l’église Saint-Maurice, relativement récente. Depuis 1897, le clocher-porche remplace l’ancien clocher recouvert de bardeaux de chêne qui surmontait la nef. ![]() ![]() Le Château des Vaux |
Le domaine des Vaux s’étend sur deux communes : Saint-Maurice-Saint-Germain et principalement Pontgouin. Le château primitif du XVIIe siècle, n’a pris son aspect actuel qu’entre 1850 et 1880 grâce au marquis Etienne de Pommereu d’Aligre, qui fit détourner le cours de l’Eure, niveler les terrains pour créer des terrasses et planter un parc. On dit qu’il y avait aux Vaux deux châteaux : celui des gens et celui des chevaux, tant la splendeur des communs et des écuries était grande. Le domaine resta dans la famille d’Aligre jusqu’en 1889. En 1946, il fut acheté (pour la valeur de deux timbres porte) par le père Brottier en faveur de l’oeuvre des orphelins-apprentis d’Auteuil. Depuis lors des jeunes viennent y apprendre un métier. Le château compte maintenant plus de trois cents pièces. C'est actuellement un domaine privé mais le parc est ouvert à la visite. |
|
Séparé de l’étang de Théllière par la D349, l’étang de Perruchet s’étend sur les communes de Saint-Victor-de-Buthon et de Saint-Eliph. |
![]() |
Le toponyme Fons-Simonis du XIe siècle est sans doute rattaché à un culte de l’eau. Un pèlerinage a toujours lieu le 26 juillet à la chapelle Sainte-Anne. L’église Notre-Dame, d’origine romane, présente un riche mobilier, dont trois retables baroques et un remarquable contre table en bois polychrome. La paroisse a annexé celle de La Ferrière-au-Val-Germond dès 1803, et les communes furent réunies en 1835. |
LE GROS CHENE Situé sur la commune de Meaucé, le gros chêne, à quelques centaines de mètres
de la voie ferrée sur la route de Rémalard, serait un reste du bois environnant le château primitif.
Il aurait remplacé un chêne druidique millénaire. La légende dit qu'il a été planté au temps des croisades par un
chevalier de Montireau (où la confrerie des chevaliers de Notre-Dame a installé sa commanderie). C'était
un gage de fidélité qu'il offrait à sa fiancée, fille d'un Seigneur de Meaucé.
La statuette de la Vierge qui l'orne marque la volonté de christianiser le culte séculaire rendu aux arbres.
Ce chêne, appelé "Chêne de la Vierge" a une autre histoire. Dans une cavité de l'arbre se trouvait une statuette de la Vierge vénérée
dans le pays. Les révolutionnaires enlevèrent la statue et à sa place poussa un champignon ayant "la
forme de la Vierge". On cria au miracle. Les révolutionnaires
écrivirent au Général Marbot, propriétaire du terrain, pour lui demander de faire abattre cet arbre
prodigieux. Une équipe de bûcherons vint de nuit mais peine perdue : la Vierge invisible ayant étendu son voile
sur les racines, les cognées ne purent pas les entamer. D'autres bûcherons s'y essayèrent et se
heurtèrent à des paysans décidés à les en empêcher. Les gendarmes intervinrent ainsi
qu'un détachement de soldats d'infanterie. Entre temps, le pays s'était mobilisé pour protéger
l'arbre et le chêne fut sauvé car l'officier préféra éviter un massacre.
On dit aussi qu'Henri IV s'y serait assis alors qu'il chassait
autour de Vaupillon où il avait fait construire un pavillon pour Marguerite de Valois, sa jeune épouse. On dit encore
que Louis XIII et Napoléon s'y seraient assis … Le gros chêne a une circonférence de 14.30 m au pied et de 8.60 m à un mètre du sol. |
L' Auberge Grand'Maison vous attend à 1h30 de Paris, entre la Normandie et les châteaux de la Loire.
L' auberge Grand'Maison vous propose un retour aux sources. PASSEZ une Journée Authentique !!!! " Au Cochon Grillé "
Unique en son Genre puisque vous Redécouvrirez les joies de la bonne table et le plaisir d'être nos hôtes dans un domaine Fortifié.
Auberge Grand'Maison Meaucé - 28 240 La Loupe - Tel : 02 37 81 05 32 Fax: 02 37 81 36 97
La Grand’Maison : La maison forte de la Grand’Maison était la résidence des seigneurs de Meaucé. A la fin du XVIIIe siècle, le puissant manoir
a appartenu au général Antoine de Marbot. Quatre tours aux angles des bâtiments dominaient une vaste cour carrée fermée, un plan de 1846
atteste également la présence d’une chapelle. Les murs étaient entourés de larges douves en eau, creusées au XIIe siècle, que l’on franchissait par
un pont-levis. Il ne reste de l’époque médiévale qu’une tourelle de protection quadrangulaire du XIIe siècle accolée au mur d’enceinte, ainsi
que les douves en eau. Le pont-levis fut remplacé par un pont de pierre vers 1910. Si le manoir originel comptait peu de bâtiments,
la ferme s’est beaucoup développée à l’époque de la commercialisation du cheval percheron, entre 1850 et 1900. Elle s’est alors enrichie
d’écuries, de bergeries et de granges de stockage.
|
L'apéritif à volonté. |
Ah Reine ! |
Attends, Martine, je vais te taper dans le dos ! |
Mais qu'est-ce qu'elle a, Martine ? |
André, laisse les assiettes des autres ! |
Salut, Charles ! |
Mais, mon assiette est vide ! |
C'est la lutte finale ! |
Et voila l'histoire de GrandMaison. |
Regardez qui arrive en chantant ! |
Refrain : |
Bon, ben pour lui, c'est cuit ! |
Félicitations, Charles ! |
Coucou, on est là ! |
Du calme, Manu ! |
Ah ! dès qu'on le contredit ! |
Dis donc, si on allait voir les cochons. |
Hé, venez voir, des touristes ! |
Ça sent bizarre cette cheminée ! |
Y comprennent rien ces cochons ! |