De grande renommée, puisqu’il s’agit désormais du troisième music-hall français, Le Royal Palace a su s’attirer une clientèle internationale. Il possède aujourd’hui son propre ballet et ses musiciens et il n’a rien à envier au Moulin-Rouge avec ses spectacles, ses revues, ses plumes et ses strass. Ses ballets et numéros de cirque sont repérés aux quatre coins du monde dont à Monte-Carlo, Budapest ou encore Pékin. On y trouve ainsi des artistes de toutes nationalités : chinois, russes, bulgares, ukrainiens, australiens, britanniques, etc., et sa programmation change fréquemment (au minimum une fois par an). Bien sûr, tout cela a un coût d’autant plus que l’aménagement intérieur a été revu avec un grand escalier utilisé pour le final. Pierre Meyer a également investi dans des techniques pour simuler la pluie, pour l’avant-scène, pour de nouveaux éclairages mais la politique du propriétaire est toujours d’étonner son public. De même, les tarifs sont étudiés en fonction de la clientèle : un comité d’entreprise ou un club de retraités qui désire organiser un événement particulier par exemple, ou un dîner dansant, se verront proposer des tarifs adaptés.