Obernai.

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On suppose que la ville était la propriété des Ducs d’Alsace puis des monastères de Hohenbourg (actuel Mont Sainte-Odile) et de Niedermunster, les deux
couvents fondés par Sainte Odile et son père.
Vers 1240, Obernai s’affranchit de la tutelle monastique pour accéder au rang de ville avec l’appui des Hohenstaufen, ce qui lui permet d’ériger des
fortifications, d’être dotée d’une organisation judiciaire et fiscale propre, et de tenir un marché et des foires.
En 1354, Obernai et les neuf autres villes impériales d’Alsace (Wissembourg, Haguenau, Rosheim, Sélestat, Kaysersberg, Colmar, Turckheim, Munster et
Mulhouse) s’associent pour fonder la Décapole. L’organisation municipale se met en place avec deux priorités : affranchir la ville de l’autorité du
prévôt (délégué de l’Empereur) et neutraliser l’influence des nombreux nobles de la cité.
Le XVIe siècle marque l’âge d’or de l’essor obernois. L’artisanat et la viticulture (exportation) se révèlent prospères.
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